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Bic, une sacrée histoire d’entrepreneur !

Tout comme Gustave Eiffel, le baron Bich ne croyait pas trop au départ à ce qui allait devenir son projet phare : le stylo-bille. Il considérait ce produit comme une cochonnerie qui tâchait les vêtements, ce qui était tout à fait exact à l’époque. Mais comment est-ce devenu le stylo le plus vendu au monde ?

Du stylo plume au stylo bille

En 1945, Marcel Bich est associé dans une société de pièce détachées de stylo plumes. Plusieurs révolutions sont en court dans ce domaine : comme les feutres et le stylo bille.
A cette époque, ils ont pourtant très mauvaise réputation : sales et inefficaces.

Mais un jour…

Eurêka !

Un jour, en poussant sa brouette, il a comme une illumination : « La bille pour le stylo peut-être comme la roue de ma brouette ».
Il décide donc de s’intéresser à ce produit et de trouver un moyen de le rendre meilleur.
Il rachète le brevet de cette invention au Hongrois Laszlo Biro et décide de développer un modèle plus performant qui sortira 2 ans plus tard et deviendra un produit mythique.

Le Bic cristal est né

Oui, ce stylo qui est encore aujourd’hui vendu à plusieurs millions d’exemplaires par jour dans le monde est né en 1950 !
Les raisons de son succès ? Pas cher, simple, fiable, utile et Made in France, tout simplement !
Ce produit décide de marquer sa différence clairement.

Je vous explique l’importance de ce point dans la réussite d’une entreprise en vidéo ici.

Un développement rapide

L’entrepreneur ne va s’arrêter là et souhaite vendre son produit dans le monde entier. Il va attaquer ses marchés en créant des filiales, en prenant le contrôle de sociétés étrangères, ou en établissant des accords avec des agents ou des licenciés fabriquant une partie du produit.
Son secret ? La rapidité d’exécution et le fait que les concurrents croient plus aux feutres qu’aux billes.

Quelques pistes ici en vidéo si vous aussi vous souhaitez vous développer à l’étranger.

Une avance difficile à rattraper

Lorsque ces concurrents réagissent enfin et tentent de rentrer dans la danse, il est déjà trop tard, il a pris la majorité du marché et imposé son stylo dans le monde entier.

Des produits qui font partie de l’histoire

Depuis le succès du stylo, Bic s’est lancé dans plusieurs autres domaines comme le briquet ou les rasoirs et a même certains d’entre eux exposés dans des musées !

Leçon d’histoire d’un entrepreneur: pourquoi il ne faut jamais avoir l’air dans le besoin?

Il y a 3 ans, j’essayais de trouver des partenaires pour ma première entreprise, Sénégal Billet, dans laquelle j’avais investi plus d’une année et mes économies. L’entreprise dépensait trop de liquidités et je n’arrivais pas à trouver de clients. J’avais besoin de trouver un partenaire avec une très grande notoriété pour attirer des clients. Pour cela, tous les jours, je passais jusqu’à 50 coups de fil à des entreprises de distribution de grande ampleur. Je me suis débattu avec pas mal de secrétaires. Mais personne n’était assez enthousiaste pour me rappeler.

Mon entreprise avait une idée géniale mais elle était difficile à expliquer par téléphone. J’avais besoin de me trouver face aux gens pour l’expliquer et j’étais aux abois ne serait-ce que pour obtenir un rendez-vous. Je n’ai pas lâché l’affaire et, la semaine suivante, j’ai réussi à avoir certaines personnes de vive voix à qui j’ai essayé de faire un pitch par téléphone. Ça ne s’est pas bien passé. Un Directeur commercial m’a dit « je ne comprends absolument pas pourquoi quiconque pourrait avoir envie d’être partenaire avec une entreprise qui n’a même pas un client ». Un autre « je vais vous donner un conseil, petit : essayez autre chose. »

Je n’obtenais que des retours négatifs de la part des plus grandes sociétés de distribution au Sénégal. Je me suis demandé si j’avais raison de continuer. C’était une guerre incessante dans mon esprit : fallait-il que je persiste ou que je renonce ? Mais j’avais dépassé le point de non-retour.

Enfin, avec la persévérance, j’ai réussi à obtenir quatre rendez-vous avec des sociétés majeures. Mais la prise de rendez-vous ce n’était que la première étape d’un processus en deux temps. Il faut impressionner et persuader, ou rentrer chez soi les mains vides, et ça  je commençais à maitriser-rentrer chez moi les mains vides s’entend.

Ça minait ma confiance en moi. Je savais que j’étais doué pour convaincre mais, pour je ne sais quelle raison, mes rendez-vous échouaient. Et en plus j’avais de gros souci. Mon entreprise avait moins de 350 milles sur son compte et il ne restait plus qu’un rendez-vous à faire, une dernière chance avec une grande société d’hydrocarbure, avant que nous soyons à court de liquidité et que nous devions mettre la clé sous la porte pour de bon.

J’ai essayé de développer une théorie pour expliquer ce qu’il se passait mais je ne comprenais pas. Je doutais beaucoup de moi-même. Sur quoi est-ce que je m’y prenais mal ? Il devait bien y avoir quelque chose.  Plein d’humilité, je suis retourné dans l’ancienne entreprise ou je travaillais pour discuter avec le directeur commercial.

Pendant l’heure qui a suivi, j’ai rejoué dans ma tête les trois premières réunions dans ces trois sociétés de distributions pour répondre à chacune des questions qu’il me posait. Soudain, il a levé les sourcils, souri et éclaté de rire ? Alors que j’étais au beau milieu d’une phrase :

« Je sais pourquoi tu as échoué dans tes rendez-vous.

–Pourquoi ? »

Il a marqué une pause pour ménager son effet et a fini par déclarer : « Parce que tu t’es lancé tout seul dans le monde réel et que tu sais que tu n’as pas de filet de protection. Ces réunions, tu y vas avec l’air désespéré. »

Ça a fait tilt. Évidement. Aucune personne ne veut travailler avec une entreprise en difficulté, dirigée par un entrepreneur qui n’a presque plus d’espoir! Oui, les personnes que j’avais en face de moi savaient que j’avais besoin d’elles, mais quand on laisse des indices qui prouve que l’on est dans le besoin ou au comble du désespoir, c’est comme si l’on disait très clairement : « J’ai sur moi une bombe susceptible d’exploser d’une minute à l’autre. »

La voilà la leçon centrale que j’ai retenu de mes premiers rendez-vous ratés, la clé pour comprendre pourquoi des affaires qui ont tout pour réussir peuvent ne pas intéresser votre cible. Quand on est aux abois, on fait naitre chez nos interlocuteurs de la peur et de l’incertitude, ce qui les pousse à ne pas analyser les avantages de ce que nous leur proposons.

Alors chers amis entrepreneurs, voilà pourquoi il ne faut jamais avoir l’air dans le besoin.

Offert par NITRAM


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